• Ah, 2015, que de bons souvenirs !

    Ah, 2015, que de bons souvenirs ! Ah, 2015, que de bons souvenirs ! Ah, 2015, que de bons souvenirs !

    (Ah, que ce titre est ironique !)

    Précisons d'abord que cet article est totalement subjectif. Il traite de MON point de vue sur les événements. Si vous n'êtes pas d'accord, c'est votre droit.

    Salut tout le monde.

    C'est dans une humeur un peu noire, que j'écris en ce moment. On sait tous ce qui vient de se passer, le 13 novembre 2015. Deux jours après l'armistice, en plus. Dans ma tête, je ne cesse de me demander ce qui se serait passer si ç'avait eu lieu le 11 novembre. Du genre: on bombarde votre *** d'armistice, nos humbles salutations ! J'arrive pas trop à mettre mes pensées en ordre, alors ne vous étonnez pas si ça vient comme ça vient.

    Tout d'abord, c'est une des premières fois où j'écris en avance un article (écrit samedi soir et posté aujourd'hui seulement par manque de temps).

    Aujourd'hui, j'ai vu pas mal de témoignages, à la télé, sur les réseaux sociaux, sur youtube... Et deux phrases m'on particulièrement marquée. Elles disaient globalement la même chose: L'année 2015, voilà comment on s'en souviendra. Charlie Hebdo le 7 janvier, les attentats de Paris le 13 novembre. De quoi commencer et finir l'année en beauté.

    J'en ai entendu parler la première fois à la radio. Je revenais de l'orchestre, vers 23h, complètement crevée. D'abord... j'y ai pas trop fait attention. J'ai pas tout de suite capté que ça s'était passé à Paris et comme la fatigue mélangeait tout, j'ai pas réagi. Et puis, le lendemain, j'ai vu l'ampleur que ça avait pris. J'ai vu les images, vu les messages de solidarité partout.

    Là où j'ai presque éclaté, c'est quand une reporter à la télé a parlé de "kamikazes". J'peux pas vous dire ce que j'ai ressenti à ce moment là. Lisez Yoko Tsuno: La fille du vent et vous comprendrez que pour moi, Aoki est l'image même du kamikaze. Là, la différence que ces gens ont avec lui, c'est qu'à l'époque de la Seconde Guerre Mondiale, les kamikazes donnaient leur vie pour leur pays. Ce qui les motivait, ce n'était pas le plaisir de faire des victimes. Ils voulaient seulement (selon moi en tout cas: le répète que cet article montre mon point de vue) la fin de la guerre, comme la plupart des peuples. Dans le cas de l'attentat, il s'agissait d'un acte qui visait à faire du mal pour faire du mal. Aucun autre but.

    Et puis, j'ai repensé à ce qu'une amie avait dit, vendredi midi. Elle s'était habillée tout en noir et une autre fille lui avait fait remarqué en blaguant, que c'était à cause d'elle qu'il pleuvait, par exemple. L'autre avait dit: "Ben écoute, c'est vendredi 13, on met tout sur ce compte là." Si j'avais su, à ce moment...

    Penser qu'il y a des gens assez inhumains pour faire ce genre de chose, ça me dépasse. Non, c'est pas des kamikazes, c'est clair, c'est des assassins.

    Mes sensations sont un peu confuses en ce moment. Je me sens à la fois choquée et démoralisée. Je ne comprends 7pas comment ce genre de choses peut se produire. C'est vrai, les gens ont peut-être raison quand ils disent que ça ne nous touche pas quand ça arrive au reste du monde. Ben oui. On ne peut pas vraiment se rendre compte de la chose tant que ça ne s'est pas passé sous nos yeux.

    Quoi qu'il en soi, j'irais à se rassemblement lundi. On leur montrera qu'on est forts, uns. Malgré nos différences (d'où l'importance de ne pas faire d'amalgame), on sait affronter ENSEMBLE les difficultés.

    A tous les morts, les blessés et leurs familles, le monde pense à vous.

    #PrayFor Paris

    PS: Les images proviennent d'instagram: celle de gauche, du compte @taylorswift et celle de droite de @spielkkind.


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